
La malbouffe: Qu'est-ce que c'est?
Dans la société d'aujourd'hui, la malbouffe est un terme désignant toute alimentation nuisible à notre santé. Certains naturopathes la désignent comme étant toute nourriture industrielle produite de nos jours. Les termes « malbouffe » et « mauvaise alimentation » sont souvent reliés ensemble.
Le type de malbouffe le plus connu et le plus répandu est bien évidemment celui de la restauration rapide. Elle se caractérise par une alimentation trop riche en gras, en sel et en sucre, et pauvre en fibres végétales et en vitamines. Ce type d’alimentation peut avoir comme effets à court terme une lourdeur d’esprit, une avidité (désir immodéré d’en manger encore) et une fatigue
anormale.
Les produits composant cette nourriture amènent une
augmentation des radicaux libres dans le sang, qui sont des
molécules d’oxygènes détruisant les cellules et accélèrant leur
vieillissement. Il est possible de les comparer au phénomène
de la rouille. D’autres effets peuvent aussi apparaitre à long
terme, notamment un surpoids pouvant aller jusqu’à l’obésité,
des maladies cardiaques, le diabète et même la dépression.
La popularité de la malbouffe peut être expliquée par son
accessibilité et sa simplicité. Selon une étude universitaire
menée dans un cours d’intelligence économique à l’École
supérieure des sciences économiques et commerciales,
« Manger sain devient un luxe assimilé à l’art de vivre, et n’est
désormais plus une habitude quotidienne ». Il devient
beaucoup plus facile de s’acheter des plats déjà faits ou d’aller dans un restaurant de « fast-food » que de se cuisiner soi-même un repas nutritif. Comme vous pouvez le remarquer dans le graphique réalisé par Statistique Canada, les groupes d'âge qui consomment le plus de restauration rapide sont ceux de 14 à 30 ans. Plus du tiers de leur groupe d'âge en consomme. Habituellement, les personnes de cet âge ne devraient pas avoir de problèmes graves concernant leur santé, mais si la tendance se maintient, ils risquent fortement d'en développer éventuellement.

Pourcentage de la population qui consomme des aliments préparés en restauration rapide, selon le groupe d'âge et le sexe, population à domicile de 4 ans et plus, Canada, territoires non compris, 2004
Statistique Canada, «Graphique 9
Pourcentage de la population qui consomme des aliments préparés en restauration rapide, selon le groupe d'âge et le sexe, population à domicile de 4 ans et plus, Canada, territoires non compris, 2004», http://www.statcan.gc.ca/pub/82-003-x/2006004/article/habit/c-g/4060640-fra.htm
L'essentiel sur l'obésité
L'obésité découle généralement d'une suralimentation. Cette dernière se produit lorsqu'une personne consomme plus de calories qu'elle n'en dépense. Dès lors, le corps commence à stocker les calories restantes et les transforme en gras. Il s'en découle ensuite un problème de surpoids, caractérisé par un IMC (indice de masse corporelle) supérieur à 24,9. Cet indice est calculé à l'aide du poids, en kilogrammes, divisé par la taille au carré, en mètres. Pour être considéré comme obèse, il faut avoir un IMC supérieur à 30.
​
En Europe, plus de la moitié des adultes font du surpoids et 30% d’entres eux font de l’obésité. Suite à l'influence grandissante des compagnies de fast-food, il est de plus en plus facile de se laisser convaincre d'en manger. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé le nombre de cas d'obésité dans le monde est passé de 200 millions en 1995 à 500 millions en 2012. De plus, selon eux, environ 43 millions d'enfants de moins de 5 ans sont en surpoids à l'échelle mondiale.
​
Les personnes en surpoids ou obèses sont plus à risque de contracter des maladies coronariennes (maladies cardiaques) ou le diabète de type 2. Cependant, il n'y a pas seulement des maladies physiques en jeu. En réalité, ces personnes sont également plus exposés aux troubles mentaux tels que la dépression et la dyslexie.
​
Bien que l'obésité soit un problème principalement pour la personne en souffrant, il y a aussi des répercussions sur l'économie des pays. Premièrement, elle cause l'augmentation des coûts médicaux suite aux soins des maladies qu'engendrent les problèmes de poids. Cette augmentation est expliquée par le fait que ces problèmes auraient pu être être évités à l'aide d'une alimentation saine. Donc, les traitements administrés sur les patients atteins d'une maladie découlant de l'obésité affecte leur budget personnels (hausse de leur prime d'assurance et des impôts), mais sont aussi des dépenses pour l'état. Deuxièmement, la production des personnes en surpoids est réduite, augmentant les coûts pour les entreprises, qui à la fin affectent l'économie de la nation. Selon un centre de réflexion de Washington, le Brookings Institution, « L'obésité coûte chaque année à l'économie américaine au moins 215 milliards de dollars, qu'il s'agisse de coûts directs comme ceux des dépenses médicales, ou indirects comme ceux liés à la perte de productivité. »